TABLEAUX - OBJETS DE VITRINE - FONDS D'ATELIERS : Henry MIRANDE (1877-1955) et Robert POMMIER (1907-1972)

jeudi 27 octobre 2022 10:00
Orléans , Galerie des ventes, 2, impasse Notre-Dame-du-Chemin 45000 Orléans
Informations sur la vente

TABLEAUX - OBJETS DE VITRINE - FONDS D'ATELIERS 


10H00: TABLEAUX - OBJETS DE VITRINE - 


14H00 : SUITE TABLEAUX - OBJETS DE VITRINE - FONDS D'ATELIER 

Henry Mirande ( Nice 1877- Paris 1955). Peintre et illustrateur (cartes postales et livres) pour les journaux tels que : Le Rire, l'assiette au beurre et grisette. Ancien professeur de dessin à l’académie Julian à Paris.


ROBERT POMMIER (23 janvier 1907 – 15 janvier 1972)

Après de brillantes études d’architecture à l’académie des beaux-arts de Paris, Robert Pommier, orphelin de son père décorateur, décédé des suites d’une blessure lors de la 1ère guerre mondiale, s’est vu décerné le 3 décembre 1932, le second grand prix de Rome d’architecture par l’académie des Beaux-Arts pour son projet « une résidence d’été dans la montagne ». 

En 1929, un concours est ouvert pour la construction « d’un ensemble décoratif s’harmonisant avec le plan d’aménagement de la Porte de Saint-Cloud et qui pourra comporter des jeux d’eau ». Deux jeunes architectes et un sculpteur répondent à ce projet ambitieux : Robert Pommier, architecte d’opération de la Ville de Paris, Grand Prix de Rome et lauréat de l’Institut, Jacques Billard, architecte, et Paul Landowski, artiste majeur duXXe siècle, futur directeur de la villa Médicis puis de l’École des Beaux-Arts de Paris qui a réalisé des œuvres célèbres à Paris, dans les plaines de l’Est (les Fantômes) ou au Brésil (le Christ Rédempteur à Rio de Janeiro). 

Leur collaboration donne naissance à une double fontaine lumineuse aux lignes élancées décrite par les architectes comme « une porte symbolique formée par deux motifs brillants ». En alliant les eaux jaillissantes aux motifs décoratifs de la sculpture et à la technique lumineuse, le public reçoit cette œuvre avec émerveillement et la presse ne tarde pas à la désigner comme un chef d’œuvre d’art décoratif. 

Robert Pommier est architecte d’opération de la ville de Paris, puis en 1941, il est nommé architecte en chef du Loiret et fut l’un des pionniers de la reconstruction du département après la seconde guerre mondiale. 

Boulimique de travail, il enchaîne les constructions et réhabilitations ; parmi les plus célèbres, la reconstruction de la rue Royale, le musée de la Chasse de Gien, l’hôpital psychiatrique de Fleury les Aubrais.

Au début des années 60 il installe son cabinet sur les bords de Loire, au 19 chemin de Halage dans cet immeuble qu’il construit pour conjuguer travail et vie de famille.

En parallèle à sa vie professionnelle d’architecte il voue une véritable passion à la peinture et son chevalet fait partie de son quotidien, qu’il utilise comme certains utiliseraient un appareil photographique. Ses nombreux voyages en France, en Norvège, en Italie …

Les techniques utilisées sont variées, mais ses aquarelles sont les plus prolifiques de son œuvre.

En 1963, un AVC survenu pendant ses vacances d’été dans le Lot le paralyse à vie du côté droit ; le condamnant à mettre un terme à sa vie professionnelle.

La peinture qu’il reprend de la main gauche sera son exutoire et lui permettra de survivre encore quelques années ; les fleurs deviendront son sujet de prédilection et sa production sera très fertile jusqu’à son décès le 15 janvier 1972 à l’âge de 62 ans.

Pendant ces années où il ne se consacrait plus qu’à la peinture dans son atelier du chemin de Halage, il organise plusieurs expositions en tant que membre de l’association des artistes Orléaniste, notamment au centre Charles Péguy.Vente de L' atelier du

Conditions de vente

COMMISSION ACHETEUR

Les acquéreurs paieront en sus des enchères les frais et taxes suivantes :

Vente volontaire 20% T.T.C - Vente judiciaire 14,28%.

Sur Drouot : 21,8%TTC

 

MODALITÉS DE PAIEMENT

Le paiement se fait au comptant pour l'intégralité du prix, frais et taxes comprises. L'adjudicataire pourra s'acquitter par les moyens suivants:

- espèces jusqu'à 1000 euros frais et taxes compris (15 000 euros lorsque le débiteur justifie qu'il n'a pas son domicile fiscal en France et qu'il n'agit pas pour les besoins d'une activité professionnelle).

- chèques français établis à l'ordre de SVV POUSSE CORNET. Les chèques étrangers ne sont pas acceptés.

- virement bancaire : RIB ou IBAN sur demande à l'Étude

- Carte bancaire

 

IDENTITÉ DE L'ACHETEUR

Tout adjudicataire doit donner son nom et son adresse en présentant une pièce d'identité pour la bonne tenue du procès-verbal.

 

DÉLIVRANCE DES LOTS ACHETÉS

Les lots ne seront délivrés à l'acquéreur qu'après paiement intégral du prix, des frais et taxes. En cas de paiement par chèque non certifié, la délivrance des objets pourra être différée à l'encaissement définitif. Les lots adjugés demeureront aux risques, frais et périls des adjudicataires, dès l'adjudication prononcée, alors même que leur délivrance n'aurait pas lieu.

 

RETRAIT DES ACHATS

Les achats sont à retirer sur place le soir de la vente ou dans les dix jours suivants (horaires d'ouverture : du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00). Au-delà, des frais de magasinage seront facturés, 10€ par jour. Dans tous les cas, les objets sont sous votre entière responsabilité et nous déclinons toute responsabilité en cas de perte ou de dégradation lors du transport ou du stockage dans nos locaux.

 

GARANTIES

Conformément à la loi, les indications portées au catalogue, compte tenu des rectifications annoncées au moment de la vente et portées au procès-verbal de la vente, engagent la responsabilité du Commissaire-priseur ainsi que celle des éventuels experts ayant décrit le lot. Le délai de prescription des actions en responsabilité civile engagées à l'occasion des ventes volontaires est de cinq ans à compter de l'adjudication. Les objets sont vendus en l'état.

L'exposition préalable de la vente ayant permis aux acquéreurs l'examen des objets présentés, aucune réclamation ne sera admise une fois l'adjudication prononcée. Les dimensions et poids sont donnés à titre indicatif, ainsi que les indications sur l'existence d'une restauration ou d'un défaut. L'absence d'indication de restauration ou de défaut ne garantit pas que le bien en soit exempt. Inversement la mention de quelques défauts n'implique pas l'absence de tout autre défaut. Les reproductions au catalogue sont aussi fidèles que possible à la réalité mais n'ont pas valeur contractuelle, la proportion des objets pouvant ne pas être respectée et une différence de tons ou de coloris étant possible.

 

ASSURANCE

Dès l'adjudication, l'objet est sous l'entière responsabilité de l'adjudicataire. L'acquéreur est chargé de faire assurer ses acquisitions lui-même. Le Commissaire-priseur décline toute responsabilité quant aux dommages que l'objet acquis pourrait encourir, et ceci dès l'adjudication prononcée.

 

DÉFAUT DE PAIEMENT

A défaut de paiement par l'adjudicataire, après mise en demeure restée infructueuse, le vendeur peut dans un délai de trois mois suivant la vente, opter pour la remise en vente sur folle enchère de l'adjudicataire défaillant, soit pour la résolution de plein droit de la vente. En cas de remise en vente, l'adjudicataire défaillant devra acquitter la différence entre le prix pour lequel il s'était porté acquéreur et le prix définitivement obtenu lors de la remise en vente. Dans tous les cas, l'adjudicataire défaillant pourra être redevable de dommages et intérêts.

Par ailleurs, le commissaire priseur se réserve le droit de procéder à toute compensation avec les sommes dues à l'adjudicataire défaillant.

 

ORDRE D'ACHAT ET ENCHÈRES TÉLÉPHONIQUES

Les ordres d'achat et enchères téléphoniques sont un service rendu par le commissaire priseur. Ils ne seront pris en considération que confirmés par écrit, accompagnés d'une photocopie de la pièce d'identité de l'enchérisseur ainsi que d'un moyen de paiement, reçus au moins 24 heures avant le début de la vente. L’étude décline toute responsabilité en cas d'omission d'exécution d'un ordre d'achat, au cas où la communication n'aurait pu être établie ou d'erreur relative à la réception des enchères par téléphone.

 

EXPORTATION

L'exportation de certains biens hors de France, que cela soit vers un pays membre de la communauté européenne ou non, est subordonnée à la délivrance d'un certificat par le Ministère de la Culture (décret n° 2004-709 modifiant le décret 93-124) qu'il est de la responsabilité de l'adjudicataire de demander. Le fait qu'une autorisation d'exporter soit tardive ou refusée ne pourra pas justifier l'annulation de la vente, ni aucun retard de paiement du montant dû.

 

DROIT DE PRÉEMPTION DE L'ÉTAT FRANÇAIS

L'État français dispose d'un droit de préemption des œuvres vendues. L'exercice de ce droit intervient immédiatement après l'adjudication, le représentant de l'État manifestant alors la volonté de ce dernier de se substituer au dernier enchérisseur et devant confirmer la préemption dans les 15 jours.